Lu : Valerio Varesi : La maison du commandant

Le commissaire Soneri est envoyé dans la Bassa sur les rives du Pô, afin de surveiller les pêcheurs, braconniers et autres trafiquants. Une fois sur place il fera une découverte macabre: un jeune pêcheur est retrouvé mort dans la peupleraie non loin d’un bassin d’inondation en se rendant chez Manotti, ancien partisan et connaissance de Soneri, pour avoir plus d’informations sur ce qui se trame dans la région, il le retrouvera mort. Soneri est sonné, presque K.O.. S’ajoute à ça une série de braquages de distributeurs de billets. Est-ce que les morts et les braquages sont liés ? Le Dottore Soneri ne sait pas par où commencer et surtout va-t-il réussir à démêler toutes les pistes à force de déduction et d’analyse. Dans cette enquête le commissaire va devoir faire face à une communauté qui stigmatise les étranger et qui a ses petits secrets. On est pris dans cette atmosphère brumeuse, pluvieuse typique de la région de la Bassa parmense. Comme toujours avec Varesi, la lecture est agréable, on passe un bon moment en compagnie du commissaire.

Lu : Joann Sfar : Et Dieu riait beaucoup

Après avoir un créé un seul en scène dont le Tout-Paris parle et qui à lancé la carrière d’actrice d’Alfredine Campion, Pierre Cohen n’a plus rien à perdre et décide de faire son alya et d’immigrer en terre d’Israël, après que sa femme lui aie tiré dessus le soir de la première. Dans l’avion il est assis à côté de Raymond Bettoun, ex journaliste, éditorialiste, candidat à la présidence de la république, et aujourd’hui il brigue le mandat de député pour les français de l’étranger en Israël (toute ressemblance avec un célèbre polémiste est fortuite), s’en suit une scène drolatique. On y croise également Joann Sfar, le roi David et la Shulamite, Dieu, un vétérinaire et un chien. Livre divertissant, sans plus.

Lu : Ken Bruen : A Galway Epiphany

Jack Taylor semble s’être rangé de sa vie violente, il s’est réfugié à la ferme de son ami Keefer et il passe son temps avec son faucon Maeve. Quand, un jour, il se rend en ville, il est percuté par un camion, deux semaines dans le coma et même pas une égratignure. Toute l’Irlande croit au miracle de Galway car deux enfants ont été vus en train de s’occuper de lui après l’accident. L’église catholique n’en est pas si sûre et demande à Jack d’enquêter et de retrouver les deux enfants afin de confirmer le miracle ou de prouver qu’il s’agit d’une combine. Bien entendu, Jack n’est pas le seul à chercher les enfants. Un groupe de religieuses frauduleux en recherche de légitimité se retrouve impliqué avec une dangereux incendiaire et bientôt le bâtiment où se trouvent les enfants est incendié. Jack retrouve ses vieux réflexes et retourne à ses vieux trucs et ses vieux démons car sa quête devient personnelle.
Pointu et brutal, Ken Bruen est à son meilleur dans cette ultime (?) enquête de Jack Taylor.

Lu : Paul Saint Bris : L’allègement des vernis

Avec l’arrivée d’une nouvelle présidente, une femme énergique, pragmatique et armée d’un plan marketing écrit avec l’aide des consultants de chez McKinsey, le Louvre impose à Aurélien, le directeur du département des Peintures, une mission périlleuse et redoutée: restaurer la La Joconde. Aurélien va s’y coller à contrecœur, il part à la recherche d’un restaurateur assez audacieux pour supporter la de s’attaquer au chef-d’œuvre de Léonard de Vinci. Il le trouve en la personne de Gaetano, son ancien professeur à la personnalité intense et libre.
Le livre est bien documenté autant sur le fonctionnement des différents départements du musée ou encore sur la partie de la restauration ou du milieu de l’art au sens plus large. Les personnages sont passionnants. Ce roman rempli d’humour nous en dit long sur l’état de la société dans laquelle nous vivons.

Lu : Valerio Varesi : Or, encens et poussière

Parme est enfoui dans le brouillard ce qui va créer un grand carambolage et comme le commissaire Soneri est le seul à connaître les lieux comme sa poche il est envoyé sur les lieux. Une fois sur place, et dans un chaos total, il fait une macabre découverte, un corps brûlé sur le bord de la route. Pas loin de là, il y a un camp de Roms, tout le monde pense que ce sont eux les coupables. Le commissaire est plus réservé et ne veut pas tirer de conclusions hâtives. Les premières constatations révèle que le corps est celui d’une femme, enceinte qui plus est et qu’elle est d’origine roumaine. Quelques heures plus tard, un autre corps est retrouvé dans un bus arrivant de Roumanie. Est-ce que les deux affaires sont liées ou pas? Est-ce que les Roms sont vraiment les coupables comme tout semble l’indiquer? Soneri va mener l’enquête. Sur un plan plus personnel, le commissaire est rempli de doutes et ce qui rend la recherche de solution encore plus compliquée.

Lu : Ken Bruen : Galway Girl

Une nouvelle histoire meurtrière se déroulant à Galway en Irlande. Nous retrouvons Jack Taylor en pleine dépression, buvant toujours plus et portant le deuil de sa fille assassinée dans le livre précédent. Un trio de psychopathes à décidé de semer le trouble à Galway en tuant des membres de la police ou n’importe qui d’autres, ils font en sorte que Jack Taylor soit suspecté puis relâché car il a un alibi en béton. Jack parvient plus tard à résoudre les meurtres et, en quelque sorte, à rendre justice.
Roman noir foncé, plus sombre que jamais, teinté de brutalité, de violence avec une pointe de lyrisme, beaucoup de Jameson, le tout asaisoné de sarcasme et de punchlines irlandaise. Tout simplement excellent.

Lu : Amin Maalouf : Le Dérèglement du monde

Amin Maalouf développe dans un contexte plus large les thèmes déjà abordés dans Les Identités meurtrières. Il constate un dérèglement du monde dans différents domaines: intellectuel, financier, géopolitique, climatique, etnique.
Il fait part de son inquiétude en faisant une analyse des causes historique et dresse un bilan de la situation internationale à la fin des années 2000. Il donne également des pistes pour orienter la mondialisation vers un modèle plus équitable et respectueux de la diversité culturelle.

Lu : Myriam Leroy : Le mystère de la femme sans tête

Alors qu’elle se promène au cimetière d’Ixelles pendant le x-ième confinement, Myriam Leroy arrive à hauteur de la pelouse d’honneur de la Seconde Guerre mondiale et voit gravé sur l’une des pierres le mot “DÉCAPITÉE”. La tombe est celle de Marina Chafroff, une jeune Russe exilée en Belgique, qui fut décapitée sur ordre de Hitler. Cette mère de deux enfants s’est sacrifiée pour que vivent des innocents. Marina Chafroff aurait dû être connue et marquer l’histoire, pourtant personne ne se souvient d’elle. Myriam Leroy nous donne l’occasion d’apprendre à la connaître avec ce roman.